Tempête de sable

Tempête de sable - Sufat Chol

de Elite Zexer

Avec
Lamis Ammar
Ruba Blal
Hitham Omari
Khadija Alakel
Jalal Masrwa

Genre : Drame

Nationalité : Israël

Année de sortie : 2017

Durée : 01h27

Version : Couleur

Public : Tout public

Dans un village bédouin au sud d'Israël, Suleiman épouse sa deuxième femme alors qu'il est déjà marié à Jalila. Celle-ci découvre que Layla, leur fille aînée, fréquente un camarade d'université appartenant à une autre tribu. Elle va se battre contre cet amour interdit. Layla est prête à bouleverser les traditions ancestrales. Mais jusqu’où ? Tempête de sable arrive à porter un regard neuf sur le motif des mariages arrangés et aborde le choc entre modernité et tradition, les liens entre mères et filles, pères et filles... Elite Zexer propose un drame familial qui a remporté le Grand Prix du Jury au festival de Sundance et a été acclamé aux Ophirs du cinéma en Israël d'où il est reparti avec 6 prix. Tempête de sable a été choisi pour représenter Israël au prochain Oscar du meilleur film en langue étrangère. Une œuvre à ne pas manquer !

Sources : dossier de presse.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 25 Janvier 2017 au Mardi 31 Janvier 2017
  • Semaine du Mercredi 1 Février 2017 au Mardi 7 Février 2017
  • Semaine du Mercredi 8 Février 2017 au Mardi 14 Février 2017

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de jchenu |

    Un titre bien choisi pour ce film, il y a bien du sable, au sens propre, nous sommes dans le désert, et de la tempête, au sens figuré, avec les affrontements fille / parents, épouse / mari, et femmes / hommes en général. J’ai été saisi par le réalisme des images et des situations, la vie quotidienne des personnages est filmée à la manière d’un documentaire et j’ai ainsi découvert avec beaucoup d’intérêt et d’effroi, le mode de vie, étrange mélange de modernité et de précarité, des arabes israéliens du Néguev. Le poids des traditions et des convenances enferme et broie les trois personnages centraux, en particulier bien sûr, les femmes, principales victimes de ces archaïsmes.
    Cette histoire est très bien filmée et mise en scène par la réalisatrice israélienne, Elite Zexer, avec de nombreux plans en caméra portée qui traduisent bien le chaos qui règne dans la cellule familiale et dans cette communauté. En revanche, je trouve que le filmage des dialogues en plans fixes, sans trépieds, avec en conséquence, des images tremblantes, est inopportun. C’est fatigant et un peu désagréable à regarder à la longue. D’autre part, je m’interroge sur le propos d’un film israélien sur une communauté arabe dans lequel on a l’impression que les protagonistes sont presque uniquement victimes de leurs propres lois et coutumes, sans que l’état d’Israël porte la moindre responsabilité dans cette situation. Voir à ce sujet, la dernière scène du film. Certes, les personnages sont filmés avec beaucoup d’empathie, on s’attache à Layla et Jalila et leur triste destin nous émeut. De même il y a une réplique du film au sujet des maisons rasées par les israéliens, mais tout le reste pointe du doigt le carcan des traditions. Ce constat me semble déséquilibré. Allez quand même voir ce film, fort, poignant et désespérant, pour vous faire une opinion !

Lire | Envoyer

Ajouter une critique

N'hésitez pas à nous donner votre opinion sur ce film...

Peut-être influencerez-vous les spectateurs indécis !