Santiago, Italia
de Nanni Moretti
Genre : Documentaire
Nationalité : Italie
Année de sortie : 2019
Durée : 01h20
Version : Couleur
Public : Tout public
Trois ans après le bouleversant Mia madre,Nanni Moretti est de retour avec un documentaire consacré au coup d’État du général Pinochet au Chili le 11 septembre 1973 et aux mois qui ont suivi. Il revient notamment sur l’implication de l’ambassade italienne à Santiago, qui ouvrit largement ses portes à des centaines d’opposants, leur donna refuge et leur permit de rejoindre l’Italie. À travers des témoignages souvent émouvants le film raconte comment de nombreux Chiliens, aujourd’hui intégrés dans la société italienne, furent sauvés. C’était un temps où l’Italie accueillait dignement les réfugiés…
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 27 Février 2019 au Mardi 5 Mars 2019
- Semaine du Mercredi 6 Mars 2019 au Mardi 12 Mars 2019
- Semaine du Mercredi 13 Mars 2019 au Mardi 19 Mars 2019
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Essentiellement une suite de témoignages qui suivent un ordre chronologique.
Tout d’abord les souvenirs de la période, remplie d’espoir, correspondant à l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende et du débat qui l’accompagnait entre ceux qui voulaient ménager la bourgeoisie et ceux qui voulaient faire table rase de l’ordre social dominant immédiatement.
Puis c’est la peur qui s’instaure avec le coup d’État des militaires (dont 2 qui témoignent pour le justifier), les arrestations, la torture, les disparitions, les assassinats… la résistance aussi.
Vient, petit miracle, pour un petit nombre, le moment de l’escapade dans l’enceinte de l’ambassade Italienne à Santiago, avec ses anecdotes tragi-comiques assez inimaginables.
C’est ensuite, l’arrivée en Italie et l’accueil chaleureux qui leur est fait. A tel point que disparaît le rêve du retour au pays pour faire place à l’italianalisation de ces réfugiés. Et c’est à ce moment que le film prend son sens au regard au regard de l’évolution qu’a connu l’Italie (mais pas que) depuis 1973. Le dernier témoignage viendra stigmatiser l’individualisme qui a gagné le pays. Les réfugiés ne sont plus la bienvenue.
Pour autant, Moretti ne baisse pas les bras et donne à son film une fin en fanfare inattendue. Souhaitons qu’elle soit entendue.
Commentaire de Hervé RIGAULT |
PS L’expo du photographe néerlandais Koen Wessing au château de Tours résonne fortement avec avec les images d’archives utilisées par Moretti.
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