En mêlant habilement dimension psychologie et dimension sociale dans une trame romanesque, Rukh capte notre attention pendant toute la durée du film.
Pour Dhruv, la quête de la vérité , face au mutisme de son entourage, sur la mort de son père, se double d’une quête sur lui même, sur sa culpabilité , sur sa capacité à faire face.
Très bien construit, parfois joliment filmé, le film nous livre également des fragments de vérité sur la réalité sociale de l’Inde d’aujourd’hui. On y voit une classe moyenne affairiste, qu corruption et malversations menacent toujours d’une chute sociale anéantissant leurs espoirs d’ascension.
Souhaitons que le FICAT permette à Rukh d’accéder à la large diffusion qu’il mérite.