Qui a tué Lady Winsley ?

Qui a tué Lady Winsley ?

de Hiner Saleem

Avec
Mehmet Kurtulus
Ezgi Mola
Ahmet Uz
Mesut Akusta
Ergun Kuyucu

Genre :

Nationalité : Turquie

Année de sortie : 2019

Durée : 01h40

Version : Couleur

Public : Tout public

Lady Winsley, romancière américaine, est assassinée sur une petite île turque. Le célèbre inspecteur Fergan arrive d'Istanbul pour enquêter. Pas simpple lorsqu'il est confronté aux secrets bien gardés, dans un coin du pays où les traditions ancestrales sont plus larges que les esprits... Non sans humour, le réalisateur de My Sweet Pepper land (2013) porte à l'écran un polar, en évoquant la société turque et kurde d'aujourd'hui, et la place de la femme dans un système patriarcal. "C'est aussi un hymne à l'amour."

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 2 Janvier 2019 au Mardi 8 Janvier 2019
  • Semaine du Mercredi 9 Janvier 2019 au Mardi 15 Janvier 2019
  • Semaine du Mercredi 16 Janvier 2019 au Mardi 22 Janvier 2019

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Ça se passe sur une île turque, il est question de traditions, de la famille, de la place des hommes, du statut des femmes, du conflit entre Turcs et Kurdes, le tout mixé avec une forte dose d’humour dans un polar façon Agatha Christie mâtiné de Welles (pour les contre-plongées) et de Fellini (pour les situations cocasses). Bref, c’est réjouissant, profond, instructif et tout en finesse. Et pour une fois, j’ai même trouvé la musique parfaitement adaptée à cette histoire. Décidément, Hiner Saleem est un grand maître.

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Que ce soit en utilisant le genre du western avec My sweet pepperland, ou bien celui de l’intrigue policière avec Qui a tué Lady Winsley, c’est toujours la question de l’identité kurde que traite Hiner Saleem.
    Cette fois ci, le cadre géopolitique n’est plus le même. Celui de l’autonomie (relative) du Kurdistan fait place à celui de la Turquie où l’identité kurde est déniée et refoulée. C’est peut être ce qui incité Saleem à une approche des plus prudentes.
    L’ironie et la fantaisie burlesque contribuent, certes , à alléger l’atmosphère du film, mais elles permettent aussi une mise à distance protectrice. La caméra elle même avec son (très beau) grand angle et son utilisation en contre plongée suggère une certaine humilité. Tout comme dans My sweet pepperland, le policier, héros kurde (qui s’ignore) s’affronte aux institutions locales, la famille élargie, l’armée, la presse (mais pas à la religion absente du film) en s’appuyant sur le soutien ferme d’une femme de caractère et sur celui, beaucoup plus chancelant de son collègue policier.
    Hiner Saleem, parvient ainsi à aborder la question kurde en Turquie sans courir le risque de s’attirer les foudres du gouvernement de M Erdogan ?

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