L'Usine de rien

L'Usine de rien - A Fábrica de Nada

de Pedro Pinho

Avec
Jose Vargas
Carla Galvão
Njamy Uolo Sebastião
Joachim Bichana Martins
Daniele Incalcaterra

Genre : Comédie Dramatique

Nationalité : Portugal

Année de sortie : 2017

Durée : 02h57

Version : Couleur

Public : Tout public

Une usine est vidée de ses machines par sa direction. Les ouvriers découvrent alors qu'ils vont bientôt être licenciés et décident d'occuper les lieux. Mais la direction disparaît, laissant toute la place aux ouvriers. Ces derniers vont alors tenter d'imaginer de nouvelles façons de travailler...

Projet vraiment original (à l'origine une comédie musicale pour enfants) et tourné en grande partie avec des amateurs, L'Usine de rien est le résultat d'un travail collectif né de la rencontre entre un groupe de cinéastes (Pedro Pinho, Luisa Homem, Leonor Noivo, Tiago Hespanha) et les ouvriers de l'usine choisie pour tourner leur scénario, qui retrouvaient dans le projet de nombreuses choses qu'ils avaient vécues.

Le résultat de cette œuvre commune est un film totalement surprenant qui mêle les genres et les formes, qui donne à réfléchir et à s'amuser et dont la longueur ne doit surtout pas rebuter.

JF

Vendredi 15 décembre à 19h30 rencontre avec Anselm Jappe, l’un des protagonistes du film et Pedro Pinho, le réalisateur

 

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 13 Décembre 2017 au Mardi 19 Décembre 2017
  • Semaine du Mercredi 20 Décembre 2017 au Mardi 26 Décembre 2017

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Décidément, le cinéma portugais est bien audacieux. Pedro Pinho me semble porter des interrogations d’une autre acuité sociale et politique que celles, un rien compassées, qui traversent par exemple la Villa de Guédiguian. Et la forme n’est pas en reste avec ses allers retour entre l’intime et le public, ses commentaires théoriques en voix off et quelques scènes inoubliables dont la course en transpalettes à travers l’usine ou la danse dans les bureaux qui célèbre la première commande qui se conclut par un rappel à la réalité plein d’humour. La durée est tout à fait justifiée mais risque hélas de constituer un obstacle à la diffusion de ce film alors qu’il pourrait alimenter bien des débats en phase avec la problématique sociale d’aujourd’hui. Pour ma part, j’en reprendrais bien certaines tranches.

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