L'Insulte
de Ziad Doueiri
Genre : Drame
Nationalité : France
Année de sortie : 2018
Durée : 01h52
Version : Couleur
Public : Tout public
Dans un quartier chrétien de Beyrouth, on refait les façades. Le chantier est dirigé par un contremaître palestinien. II est arrosé par la gouttière non conforme de la terrasse de Tony, un garagiste libanais et nationaliste chrétien qui refuse qu’on remette l’évacuation d’eau aux normes. Une insulte part… Le conflit s’envenime et devient une affaire nationale ravivant les divisions qui ont déclenché la guerre civile et qui n’ont jamais vraiment été cicatrisées…
Le nouveau film du réalisateur libanais Ziad Doueri s’attaque aux tabous de la guerre civile qui ravagea le Liban de 1975 et 1990 et qu’il avait déjà abordée en 1998 avec West Beirut (prix François Chalais). Ouvrant des chapitres interdits de la mémoire collective libanaise, le film explore la nécessité de revenir au passé pour pouvoir en sortir. Primé à la Mostra de Venise (prix du meilleur acteur), son réalisateur a été inculpé à son retour par un tribunal militaire pour avoir réalisé en 2012 L’Attentat, adapté du roman de Yamina Khadra et dont l’action se passe… en Israël.
Un film passionnant sur les fractures toujours à vive de la société libanaise.
DP
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 31 Janvier 2018 au Mardi 6 Février 2018
- Semaine du Mercredi 7 Février 2018 au Mardi 13 Février 2018
- Semaine du Mercredi 14 Février 2018 au Mardi 20 Février 2018
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
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Commentaire de Hervé RIGAULT |
« L’insulte » apparaît comme pavé de bonnes intentions. Pour autant ce n’est pas, cinématographiquement parlant l’enfer, mais ce n’est pas le paradis non plus.
L’auteur y soutient la thèse selon laquelle la réconciliation nationale au Liban passe par la (re)connaissance des souffrances que l’autre a pu ressentir dans son passé. Le problème est qu’en l’occurrence, la démonstration est un peu bancale parce que généraliser les individuels cas du garagiste chrétien libanais et du contremaître palestinien à l’ensemble des communautés libanaises, c’est pousser le bouchon un peu loin et un peu vite. C’est aussi ne pas tenir compte de ce que le film lui même montre d’ailleurs fort bien, à savoir que la xénophobie au Liban, comme partout, est entretenue par un ensemble d’acteurs ( avocats, médias, politiciens …) qui en ont fait un fond de commerce très lucratif dans un pays où les nerfs sont à vif.
Par ailleurs, il est un peu dommage que le scénario cède à la facilité en construisant un peu lourdement des symétries à propos des personnages des deux camps (père/fille et professionnalisme du garagiste et du contremaître).
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