L'Humour à mort

L'Humour à mort

de Emmanuel Leconte, Daniel Leconte

Avec
Elisabeth Badinter
Gérard Biard
Cabu
Charb
Antonio Fischetti

Genre : Documentaire

Nationalité : France

Année de sortie : 2015

Durée : 01h30

Version : Couleur

Public : Tout public

Daniel Leconte avait déjà filmé les dessinateurs de Charlie Hebdo en 2007 pour son documentaire C’est dur d’être aimé par des cons. Il retraçait alors les étapes du procès intenté au journal qui avait reproduit les caricatures de Mahomet. Il revient aujourd’hui, aidé par son fils, sur les attentats de janvier et rend un vibrant hommage aux victimes assassinées. Le film démarre avec les images des gigantesques manifestations du 11 janvier, tente d’expliquer les raisons de la tragédie, et propose en miroir des images tournées il y a 8 ans et celles de cette année. Certaines séquences font particulièrement résonance : « On a le droit de ne pas trouver drôle ou de trouver énervant un dessin, un propos mais on peut répondre par un dessin, un propos… On n’est pas obligé de déclarer la guerre et d’éliminer physiquement son détracteur » disait Charb face à la caméra en 2006.

Au fait, quand Daniel Leconte a proposé son film aux télés, on lui a répondu « tu veux qu’ils posent une bombe ici ? »

Sources : dossier de presse.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 16 Décembre 2015 au Mardi 22 Décembre 2015
  • Semaine du Mercredi 23 Décembre 2015 au Mardi 29 Décembre 2015

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Ce documentaire permet de se replonger dans les évènements et l’atmosphère du mois de janvier dernier. On revoit des dessins humoristiques très drôles, des images et interviews des journalistes disparus, Charb, Cabu, Bernard Maris, Wolinski et tous les autres. Il y a surtout de nombreux témoignages des survivants, en particulier celui de Coco, très émouvant. Une seule réserve pour moi, Philippe Val, qui est trop péremptoire et donneur de leçons. Beaucoup d’émotion donc, mais pas seulement, c’est aussi l’occasion de réfléchir et de débattre à nouveau sur la liberté de la presse et l’extrémisme religieux, forcément salutaire donc. Sur la forme, j’ai trouvé le montage parfois un peu confus et la musique d’accompagnement souvent envahissante et grandiloquente. Malgré ces petits défauts, c’est quand même un film qu’il faut défendre et aller voir, surtout après les derniers attentats de novembre.

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