L'enfant, la jeune assistante du vétérinaire, le jeune couple d'handicapés, le professeur de cinéma plus tout jeune et enfin la vieille femme malade : c'est finalement le cycle d' une vie tout entière que ce teckel accompagne sans jamais cabotiner ! Et c'est une image désespérante de l'humanité que nous offre le réalisateur... Que sont devenus les fiers pionniers qui ont conquis les terres vierges de l'Amérique ? Le chien en serait-il la caricature notamment dans la chanson qui interrompt le film ? Et le chien ne serait-il pas aussi la caricature de l'humanité puisqu'il finit en robot dans une galerie ? Pourtant la mère de l'enfant, au début du film, expliquait que les animaux ne sont pas des êtres humains avec des mots qu'on n'applique pas aux animaux à moins d'être gâteux !
C'est la mort qui hante ce film aux dialogues parfaitement maîtrisés mais la cruauté lucide du réalisateur n'empêche pas l'empathie ! Attention ! Le teckel de Solondz n'est pas le cabot du film The Artist !