L'affaire SK1

L'affaire SK1

de Frédéric Tellier

Avec
Raphaël Personnaz
Nathalie Baye
Olivier Gourmet
Michel Vuillermoz
Adama Niane

Genre : Drame

Nationalité : France

Année de sortie : 2015

Durée : 02h00

Version : Couleur

Public : Tout public

Franck Magne, jeune inspecteur tout juste nommé au Quai des Orfèvres, se voit confier l'enquête sur l'assassinat d'une jeune fille. Pendant sept longues années, il va chercher le lien avec d'autres affaires similaires dans le mode opératoire, et traquer la moindre information, afin de mettre un nom et la main sur SK1, le Serial Killer n°1, qui pendant cette période, agressera encore moult jeunes femmes, dont sept périront sous ses coups. Jusqu'à ce que l'analyse ADN permette de confondre un dénommé Guy Georges… Le réalisateur explique avoir « une obsession : tenter de décoder le Mal… cette histoire me semblait emblématique pour le montrer, mais surtout observer comment la société, la police et la justice s'organisent face à lui ». Il s'est appliqué à être au plus près de la réalité, sans pour autant tomber dans le voyeurisme et a, pour écrire son scénario, étudié tous les les écrits concernant le sujet : « je ne pouvais pas faire de la fiction à partir d'un fait divers aussi atroce et aussi récent ». Et s'il ne se place jamais du point de vue du tueur, il tenait, comme l'avocate de Guy Georges, à « traquer l'homme derrière le monstre ».

Sources : dossier de presse

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 1 Avril 2015 au Mardi 7 Avril 2015

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

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    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    L'affaire SK1 c'est un peu deux films en un : la traque du « monstre » et la traque de l'homme derrière le « monstre ». Les deux sont entremêlés d'une manière un peu artificielle qui a cependant le mérite de rompre la monotonie qui pourrait naître du déséquilibre entre l'importance accordée au premier : l'action policière, au détriment du second : l'action de la justice , en particulier celle de la défense.
    La longue traque du « monstre » par les policiers du Quai des Orfèvres apparaît très crédible et assez haletante, entre les fausses pistes qui se multiplient et les rivalités (pour la bonne cause toutefois ?) entre les différents groupes et services policiers. Du « monstre » on ne voit pratiquement que les traces sanglantes laissées sur son passage.
    Il est, bien sûr, plus visible dans le second film , durant le temps de son procès. L'homme derrière le « monstre » n'y apparaît cependant que très brièvement, d'abord en présence de sa mère adoptive, puis au moment de ses aveux paradoxalement provoqués par son défenseur. On ne saura finalement pas très bien ce qui le fait passer du statut d'homme à celui de « monstre » en dépit des efforts de son avocate.
    Les deux films se rejoignent lors d'une furtive rencontre entre le jeune inspecteur et l'avocate finissent par reconnaître mutuellement leur professionnalisme. Et, c'est un peu sur cette impression décevante que nous laisse Frédéric Tellier : tout le monde a fait du bon boulot. Voila qui ne nous permet pas de comprendre les graves scandales à répétition qui ont frappé le 36 ces derniers mois.
    Comment ne pas être également un peu agacé quand les ultimes commentaires du film dressent l'éloge du fichier national des empreintes ADN alors que l'on sait qu'il est dorénavant étendu au fichage des militants politiques et syndicaux ?

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