La Douleur
de Emmanuel Finkiel
Genre : Drame
Nationalité : France
Année de sortie : 2018
Durée : 02h06
Version : Couleur
Public : Tout public
Juin 1944, pendant l'occupation allemande. Robert Antelme, écrivain, époux de Marguerite Duras et figure majeure de la Résistance, est arrêté puis déporté. Pour tenter de retrouver son mari, Marguerite rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, avec qui elle va peu à peu nouer une relation ambiguë...
Grâce à un trio d'acteurs époustouflants (Benoit Magimel, Benjamin Biolay et surtout Mélanie Thierry) , le talentueux réalisateur de Voyages, Nulle part terre promise ou Je ne suis pas un salaud, réussit une adaptation du roman de Margerite Duras touchée par la grâce. Portée par l'envoûtante voix off de son actrice qui devient d'emblée celle de l'écrivain et grâce à des choix de mise en scène merveilleux, Finkiel réussit un film à la fois bouleversant et d'une profonde intelligence. Un chef d'oeuvre à ne pas manquer.
DP
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 24 Janvier 2018 au Mardi 30 Janvier 2018
- Semaine du Mercredi 31 Janvier 2018 au Mardi 6 Février 2018
- Semaine du Mercredi 7 Février 2018 au Mardi 13 Février 2018
- Semaine du Mercredi 14 Février 2018 au Mardi 20 Février 2018
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
Tout est dans le titre du roman éponyme. Suite à l’arrestation puis à la déportation de son mari, Marguerite Duras analyse dans un mélange paradoxal de détachement et d’émotion, ses sensations, ses sentiments, par le truchement d’une voix off qui rappelle celle de Hiroshima mon amour dont elle avait écrit le scénario et les dialogues. Le parallèle est intéressant, il est bien question du même thème, la douleur dans les deux cas, mais les situations sont bien différentes : femme tondue et humiliée dans Hiroshima, femme de résistant déporté dans La Douleur. C’est la même voix neutre, atone, qui a été utilisée pour décortiquer le ressenti. Mélanie Thierry incarne parfaitement cette Marguerite éplorée mais combative, faisant toujours face, toute en froideur apparente, mais le contraste avec le volcan intérieur est saisissant. Toutefois l’ambiguïté du personnage n’est pas occultée, la confusion de ses sentiments est à la hauteur de cette période troublée, il y a le mari absent, l’amant protecteur, le collabo fascinant… Voir le soliloque de Macbeth (Acte V Scène 5) sur le monde plein de bruit et de fureur.
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