Fortuna
de Germinal Roaux
Genre : Drame
Nationalité : Suisse
Année de sortie : 2018
Durée : 01h46
Version : Noir et blanc
Public : Tout public
Fortuna, 14 ans, en provenance d’Éthiopie et sans nouvelle de ses parents depuis qu’elle a débarqué sur les côtes italiennes est accueillie, avec d’autres réfugiés, au monastère du Simplon à 2000 mètres d’altitude, par une communauté de religieux catholiques. C’est là qu’elle rencontre Kabir dont elle tombe éperdument amoureuse… Filmé en noir et blanc (superbes paysages de montagnes enneigées), entre documentaire et fiction, Fortuna, dont la richesse spirituelle ne fait pas oublier sa dimension politique a obtenu l’ours de Cristal à Berlin. « Un film sublime… un regard fort et touchant sur la question des migrants ».,
Sources : dossier de presse.
Cliquer ici : http://59tr.mjt.lu/nl2/59tr/lk6hs.html?hl=fr
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 19 Septembre 2018 au Mardi 25 Septembre 2018
- Semaine du Mercredi 26 Septembre 2018 au Mardi 2 Octobre 2018
- Semaine du Mercredi 28 Novembre 2018 au Mardi 4 Décembre 2018
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
La géographie des lieux est au cœur de cette histoire, toute l’action se déroule quelque part dans les montagnes suisses, dans un monastère glacial et lugubre. Le récit est bien construit, intelligemment elliptique, sa linéarité est entrecoupée de deux flashbacks sur des images de flots sombres et menaçants qui viennent illustrer le calvaire subi par Fortuna, l’héroïne de 14 ans. Dans la solitude monacale des lieux, celle-ci ne trouve un peu de chaleur et de réconfort qu’auprès des animaux.
Il y a peu de dialogues, la bande-son est très travaillée dans la captation de bruits diégétiques (animaux…) ou au contraire, certaines scènes sont muettes en dehors de quelques notes de musique lancinante. Le silence irréel, le mutisme de Fortuna, l’atmosphère onirique et surtout l’extrême lenteur, peuvent décontenancer, voire irriter.
Cependant, grâce à la très belle réalisation de Germinal Roaux, avec ce Noir et Blanc stylisé qui donne une dimension poétique au film, le sens extraordinaire du cadrage avec un hors-champ particulièrement signifiant, j’ai été impressionné par cette profonde réflexion philosophique sur le mysticisme, la religion, le bien et le mal, l’accueil des immigrés. Bruno Ganz en religieux austère et sincère est parfait, et la jeune Kidist Siyum Beza est tout à fait convaincante.
Commentaire de CP |
Un décor naturel d’une grande austérité: un long monastère au creux d’un massif montagneux avec la neige omniprésente et le souffle permanent du vent.
Et le parcours solitaire d’une très jeune fille qui parle à la Vierge dans ses moments de grands tourments et qui trouve un peu de réconfort auprès des animaux du lieu.
Entre poésie et spiritualité, à travers le cheminement de Fortuna, le réalisateur ouvre un espace de réflexion face aux questions migratoires ( récit très actuel dans ce sens) et offre une dimension intemporelle liée aux sujets tels que la foi, le doute, la liberté, le destin...
Des interprètes parfaits, un décor dépouillé, beaucoup d’esthétisme et de sobriété. J’ai beaucoup aimé ce film.
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