Detroit

Detroit

de Kathryn Bigelow

Avec
John Boyega
Will Poulter
Algee Smith
Jacob Latimore
Jason Mitchell

Genre : Drame

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 2017

Durée : 02h23

Version : Couleur

Public : Tout public

Au cours de l’été 1967 les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. Le climat de contestation est nourri par la ségrégation raciale ainsi que par le contexte de la guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale. Depuis deux jours l’insurrection règne à Detroit. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel, d’où semblent provenir des coups de feu. Bafouant toute procédure, trois policiers racistes contraignent à d’insoutenables interrogatoires des clients de l’hôtel pour leur extorquer des aveux. Plusieurs hommes, non armés, seront abattus à bout portant, sans compter de très nombreux blessés…

Souvent mené comme un reportage, avec une caméra très mobile immergée au cœur de l’action, et monté tambour battant, Detroit laisse peu de répit au spectateur et frappe très fort émotionnellement.

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Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 11 Octobre 2017 au Mardi 17 Octobre 2017
  • Semaine du Mercredi 18 Octobre 2017 au Mardi 24 Octobre 2017
  • Semaine du Mercredi 25 Octobre 2017 au Mardi 31 Octobre 2017
  • Semaine du Mercredi 1 Novembre 2017 au Mardi 7 Novembre 2017

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Un film structuré en 5 parties :
    - d’emblée, l’événement déclencheur, une inutile descente de flics dans un tripot minable
    - l’émeute générale avec un mix de photos d’archives (rappel que tout cela n’est pas une pure fiction) et de scènes reconstituées
    - la partie centrale, la plus intense, le huis clos et le face à face sanglant entre policiers ou gardes nationaux et jeunes d’abord insouciants puis terrorisés ; longue focale et plans serrés accentuent le caractère dramatique de la situation
    - le procès à la mode US, assez classique
    - l’épilogue, le destin brisé de l’un des protagonistes
    Les 2 premières parties donnent le cadre : Detroit 67, la discrimination et l’usine automobile en toile de fond, le Vietnam et la soul music de Motown ou les bars de quartier pour échapper à tout ça. C’est efficace, on sait où l’on est et on comprend ce qui est en train de se passer.
    Le Huis clos central est bien sûr, la grande réussite du film, même si le jeu du salaud est un peu trop accentué, on est vraiment en plein cauchemar.
    Les deux dernières parties me semblent inutiles. Un bref rappel du verdict sous forme de diapos finales avec les photos d’archive auraient suffi, on avait compris.
    Au total , un film qui a bien raison d’exister, qu’importe la couleur de la peau de la réalisatrice, puisque l’on sait bien que tout ça n’est pas fini, ni aux USA, ni en France d’ailleurs.

    Commentaire de Philippe Plisson |

    On est souvent plus proche d'un documentaire que d'un film d'autant qu'aucun des personnages n'est traité en profondeur. De fait, c'est franchement un peu longuet (cf critique de H.R) et on peut effectivement ressentir, lors du "huis clos", un certain malaise à la mise en tension du "film" basée sur la perversité sadique des policiers racistes, assez largement (lourdement?) exploitée. Cela dit, ça se laisse voir...

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