Dans les forêts de Sibérie
de Safy Nebbou
Genre : Aventure
Nationalité : France
Année de sortie : 2016
Durée : 01h45
Version : Couleur
Public : Tout public
Pour fuir une vie citadine trop superficielle et assouvir ses besoins de liberté, Teddy décide de partir loin de tout, seul, en plein hiver, dans une cabane perdue au bord du lac Baïkal.
Une nuit, perdu dans le blizzard il est sauvé par Alekseï, un homme qui se cache dans la forêt sibérienne depuis des années en attendant que son crime soit prescrit. Entre ses deux hommes que tout oppose, va naître une grande histoire d’amitié…
Adapté du récit de Sylvain Tesson, qui a reçu le prix Femina essai et connu un grand succès public, sur une musique d’Ibrahim Maalouf, le film de Safy Nebbou dont on avait pu voir L’Empreinte de l’ange (08), l’Autre Dumas (10) et Comme un homme (12) se veut un poème écologique au cœur de la nature hostile, un film qui prône la réconciliation entre les êtres et les éléments qui les entourent.
Sources : dossier de presse
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 15 Juin 2016 au Mardi 21 Juin 2016
- Semaine du Mercredi 22 Juin 2016 au Mardi 28 Juin 2016
- Semaine du Mercredi 29 Juin 2016 au Mardi 5 Juillet 2016
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
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Commentaire de CP |
Une adaptation librement inspirée du récit de Sylvain Tesson, avec une mise en scène centrée sur la Nature.
Nous découvrons la beauté des grands espaces de la Taïga sibérienne et du lac Baïkal.
Dans la même verve, "Into the Wild" de Sean Penn, était beaucoup plus construit et émouvant.
À mon avis, rien ne remplace la lecture des expériences de ces aventuriers partis dans des contrées isolées pour éprouver la solitude. Je pense évidemment au "Walden" de Thoreau.
Commentaire de Catherine FELIX |
Derzou Ouzala... Jeremiah Johnson... Into the wild... et même, malgré tous ses excès, Le Revenant...
Dans tous ces films la Nature est une force sauvage, cruelle et indifférente dans sa monstrueuse beauté...
Les acteurs sont eux aussi habités d'une force intérieure dans leur désir de comprendre ou de combattre la Nature pour se trouver eux-mêmes...
Rien de tout cela dans le film de Saffy Nebbou. Ce sont toujours les mêmes cadrages, le lac, la maison, la forêt, les pentes au bord du lac, la neige qui étouffe le paysage... Tout est sagement filmé sans transcendance.
C'est la même chose pour l'acteur qui n'habite en rien le personnage qu'il est censé incarner. Heureusement qu'il y a la voix off pour nous donner des explications sur son choix de vie ! Et il ne suffit pas de crier à pleins poumons ou de courir sur la glace pour que l'on croie à sa libération dans la nature sauvage de la Sibérie !
Un film appliqué qui sera vite oublié !
Commentaire de mc pilot |
On est toujours surpris , déçu, étonné, par l'adaptation cinématographique d'un livre qu'on a lu, a fortiori d'un livre qu'on a aimé. La différence essentielle, dans le cas du film "Dans les forêts de Sibérie", c'est que Robinson rencontre son Vendredi.
Commentaire de Jean-Pierre LAUTMAN |
Quelle belle histoire ! Passer un an seul, ou presque, en Sibérie et la quitter non sans nostalgie avec un anorak resté neuf et des chaussures itou, cela tient du prodige. Tout dans cette histoire est aussi gentillet que chimérique. Sur un thème voisin, 1976 vit sortir sur les écrans Derzou Ouzala ; une scène de Dans les forêts de Sibérie s’inspire d’ailleurs directement de Derzou : le sauvetage en urgence du « héros » par celui qui, plein d’expérience, veille sur lui quand s’annonce une implacable tempête de neige. Mais Saffy Nebbou est loin d’avoir l’envergure d’Akira Kurosawa.
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