Lui plutôt pacifiste, elle franchement révolutionnaire. Il est contemplatif face à la nature quand elle est adaptée, efficace. Ils sont beaux, ils sont alliés, ils deviendront amants. Leur aventure commune ne résistera pas à la tension entre leurs convictions, même si le dernier plan montre qu’il n’y a pas de trahison.
Olivier Lorelle semble parfois naviguer entre le René Vauthier d’ « Avoir vingt ans dans les Aurès » et le Terrence Mallick de « La ligne rouge ». C’est réussi au plan esthétique mais cela reste trop scolaire dans le traitement de la thématique. Les dialogues (heureusement assez rares) sont trop écrits. Et la structuration du film en 4 temps (la décision, la fuite, la pause, la désillusion) est lourdement symétrique.