Brooklyn Yiddish

Brooklyn Yiddish - Menashe

de Joshua Z. Weinstein

Avec
Menashe Lustig
Yoel Falkowitz
Ruben Niborski
Yoel Weisshaus
Meyer Schwartz

Genre : Drame

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 2017

Durée : 01h21

Version : Couleur

Public : Tout public

À Borough Park, dans le quartier juif ultra-orthodoxe de Brooklyn. Menashé, veuf, souhaiterait pouvoir élever seul Ruben, son jeune et unique enfant. Or, la tradition hassidique ne le lui permet pas. Le garçon doit vivre dans une famille et c’est donc chez son oncle paternel qu’il est au quotidien, tandis que son père doit se contenter de quelques moments partagés. Pourtant, Menashé ne désespère pas de récupérer la garde. Simple employé dans une épicerie, il essaie de joindre les deux bouts et de prouver au Rabbin qu’il peut être un père capable d’éduquer son enfant selon les règles de sa communauté.

La qualité de la photographie apporte une dimension presque documentaire à cette histoire filiale. Le duo père-fils, complice, est remarquablement interprété au sein de cette communauté très réglementée, où la femme, à l’image de la mère, semble presque absente…

RS

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 25 Octobre 2017 au Mardi 31 Octobre 2017
  • Semaine du Mercredi 1 Novembre 2017 au Mardi 7 Novembre 2017
  • Semaine du Mercredi 8 Novembre 2017 au Mardi 14 Novembre 2017

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    C’est l’histoire d’un parcours fléché. Le long premier plan du film nous montre un trottoir de Brooklyn (New York) sur lequel une foule de fourmis noires marchent, se croisent, s’agitent, et au milieu de cette foule, déambule une fourmi rouge. Il est gros, il transpire, il n’a ni chapeau ni manteau noir. On le suit dans sa vie quotidienne, au travail, chez lui, dans sa pratique de la religion. La vie est dure pour Menashe, veuf depuis un an et père d’un petit garçon. Il suit fidèlement les rites et préceptes de sa religion, il fait tout ce qu’il peut pour se glisser dans l’habit noir et strict des hommes de sa communauté, mais il ne parvient pas à être un « Mensch », il est trop maladroit, sentimental, fantaisiste, rêveur. Le propos de ce film vu de l’intérieur est amer. On ne partage que les codes, les rites et les contraintes dans cette communauté, pour le reste, on marche seul. L’hypocrisie, l’égoïsme, les paradoxes et les contradictions sont partout exposés, suggérés, dans tous ces petits détails du chemin de croix quotidien de Menashe. Alors que dans le premier plan du film, la caméra était posée sur le trottoir, au milieu de la foule, en immersion, nous retrouvons dans le dernier plan, le trottoir et la foule toute de noir vêtue, mais avec une caméra posée sur le trottoir d’en face, regard extérieur sur Menashe qui avance, vêtu cette fois d’un manteau noir et d’un chapeau. Image du renoncement ?

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    C’est une plongée quasi ethnographique que nous faisons en accompagnant ce jeune veuf dans ses rapports difficiles et contradictoires avec sa communauté à la fois extrêmement fermée, rigide et entretenant des rapports de classe très tendus entre entre ses propres membres.
    C’est aussi un film touchant. Finalement, les seuls moments détendus que connaît Menashe dans son existence sont ceux qu’ils passent avec les salariés latinos et goys de l’épicerie où il travaille.
    La douceur et la sensibilité des images, la rondeur physique du personnage central contrastent étonnamment avec la dureté, voire le désespoir du propos.

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